Acte II du Choc des savoirs : présentation

Choc des savoirs

La ministre de l’Éducation nationale Anne Genetet a présenté ce mardi 12 novembre les mesures contenues dans l’acte II du Choc des savoirs.

L’an dernier, alors que le ministre de l’Éducation nationale s’appelait encore Gabriel Attal, les annonces du Choc des savoirs avaient fait couler beaucoup d’encre. Retour du redoublement, groupes de niveaux au collège, réforme du brevet, les propositions sur la table visaient à relever le niveau global des élèves. Un an plus tard, Anne Genetet occupe désormais le ministère de l’Éducation nationale, c’est donc elle qui est venue présenter les mesures contenues dans l’acte II du Choc des savoirs.

Groupes de besoins sont maintenus

Mis en place à la rentrée scolaire 2024 pour les classes de 6e et 5e, les groupes de besoins seront partiellement étendus à la rentrée 2025 pour tous les élèves de 4e et de 3e avec une heure par semaine en maths ou en français. Par ailleurs, la moitié des élèves de 4e et de 3e auront la possibilité de passer au moins une heure en temps d’étude afin de réaliser leurs devoirs. Le but avoué est de préparer au mieux les élèves pour le brevet. Pour les 6e et les 5e, ces groupes de besoins sont maintenus.

Brevet obligatoire

À partir de la rentrée 2027, le Diplôme national du brevet sera obligatoire pour entrer en classe de seconde. Les élèves qui n’obtiendront pas le diplôme seront redirigés vers une prépa seconde au lycée ou vers un CAP. Par ailleurs, la note finale du brevet sera composée à 60 % par l’épreuve finale et 40 % par le contrôle continu, contre 50-50 actuellement. En 2024, 13 % des candidats n’ont pas obtenu leur brevet.

Épreuve de maths anticipée en première

Les mathématiques sont une nouvelle fois au cœur des préoccupations, et une épreuve anticipée de mathématiques sera proposée dès juin 2026 à tous les élèves de première générale et technologique, sur le même modèle que les épreuves anticipées de français. Cette épreuve doit permettre d’évaluer le niveau des élèves. À noter que l’épreuve ne sera pas la même pour les élèves inscrits en spécialité mathématiques.

Plus de moyens humains

La ministre a également annoncé vouloir faire un effort sur les moyens humains, avec l’ajout de 150 conseillers principaux d’éducation (CPE) et 600 assistants d’éducation (surveillants) dans les établissements scolaires en ayant le plus besoin.

Pour les élèves de la maternelle à la 6e, de nouveaux programmes en français et en mathématiques seront mis en place à partir de la rentrée 2025.

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